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MER ET CHOCOLAT

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2 mai 2011

Mon Pépé

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25 juin 2008

Petit-Clou

Je remercie les Editions Nord-Sud

Avant de commencer à lire appuyer sur la touche F11
Cela agrandira votre écran...

Traduction de Géraldine Elschner

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Je dédie cette merveilleuse histoire à mes petits enfants !

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En haut d'un vieux noyer vivait, il y a bien longtemps, une colonie de corbeaux. L'arbre, qui jadis les abritait sans peine, avait au fil des ans perdu beaucoup de branches. Mais aucun des oiseaux ne songeait à déménager pour autant. La forêt voisine était trop sombre, et aucun autre arbre ne leur offrait une aussi belle vue que ce grand noyer solitaire qui dominait la plaine.

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Dans l'un des nids vivait un petit corbeau, tout seul avec sa mère. A peine sorti de l'oeuf, il avait perdu son père qu'un aigle avait emporté dans ses terribles serres.

 

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Comme sa maman devait s'occuper de tout, le petit corbeau était souvent seul. Lorsqu'il s'ennuyait, il grimpait hors du nid et sautillait le long des branches pour aller voir les autres bébés corbeaux. Cela déplaisait beaucoup aux voisins qui le chassaient en croassant : "Quel gamin mal élevé!"
Mais s'ils étaient indignés, c'était parce que leurs petits voulaient, tout comme lui, quitter leur nid pour s'en aller courir les branches.

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Le petit corbeau jouait du matin au soir, par tous les temps, et il se risquait chaque jour à monter un peu plus haut, à sauter un peu plus loin. Parfois, il sautait même trop loin et se retrouvait alors au pied de l'arbre. Lorsqu'il appelait à l'aide, les voisins ricanaient du haut de leur perchoir: "Tu as su descendre avec tes pattes, remonte avec tes ailes!" Il devait donc attendre le retour de sa mère qui l'aidait à regagner son nid. "Ne t'en fait pas, disait-elle pour le consoler. D'ici peu, tes ailes seront assez grandes pour te porter et tu pourras te débrouiller tout seul. " Et elle caressait la tête de son oisillon furieux.

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Chaque jour, le petit corbeau inventait des jeux nouveaux. Un beau matin, il sauta la tête la première et planta ainsi son bec sur une branche - comme un clou. En ouvrant ses ailes, il parvint à garder l'équilibre quelques instants.
"Bravo!" s'écrièrent les petits voisins.
Et bientôt, ce fut un grand méli-mélo de cris de joie des enfants qui essayaient tous de faire le clou, et de cris de colère des parents qui voyaient leurs nids se trouer avec horreur.
"Il est devenu complètement fou! s'écria un gros voisin. Quel mauvais exemple pour nos enfantsQu'il aille au cirque pour faire le clown!"
"Il faut bien que les enfants s'amusent!" répondit la mère pour défendre son petit.
Dorénavant, tout le monde l'appela "Petit-Clou".

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Un matin, Petit-Clou entendit une grand-mère qui appelait ses trois petits-enfants dans le nid voisin :
"Si vous êtes sages et que vous ne faites plus le clou, je vous raconterai une histoire."
Comme les enfants aiment les contes et savent que les grands-mères ont bon coeur et mauvaise mémoire, ils lui promirent de ne plus jamais recommencer. La vieille dame-oiselle toussota. Petit-Clou tendit l'oreille...

 

Copie_de_img7_a"Il était une fois un corbeau qui vivait heureux parmi les corbeaux. Un jour, il entendit parler du paon, le roi des oiseaux. C'est le plus bel oiseau sur terre. Il fait la roue, du lever du jour au coucher du soleil, et la beauté de ses magnifiques plumes déployées en éventail dépasse celle de la lune et du soleil. C'est ainsi qu'il émerveille le monde entier. Le corbeau, lui aussi, voulait séduire ses amis.

img7_bIl partit donc à la recherche du paon qui vivait dans sa prairie royale à l'autre bout de la forêt profonde... Après un voyage long et difficile, il put enfin admirer le roi. Alors, il respira profondément, bomba le torse et dressa fièrement son bec. Puis il se mit à le suivre pas à pas. "Pauvre sot! dit le paon à celui voulait l'imiter. Tu as beau faire le beau, tu resteras corbeau!"

img7_cMais le petit oiseau s'entraîna pendant des jours et des jours. Il n'est pas facile pour un corbeau de marcher en se rengorgeant comme un paon, tous ses membres le faisaient souffrir. Pourtant, après de longues journées d'effort, il parvint enfin à se pavaner comme son idole. Si mes plumes sont trop courtes pour faire la roue, pensait-il, je peux au moins marcher tête haute, comme le roi. Et il revint chez les corbeaux et se mit à parader devant eux en répétant: "Regarder, admirez mon allure!"
Mais ils éclatèrent tous de rire.
"Attention, tu vas exploser!" ricanèrent les uns.
"Tu as avalé un melon?" se moquèrent les autres?

img7_dLe corbeau, qui avait déjà mal au dos et au ventre, dut par dessus le marché souffrir des railleries de ses amis. Après quelques jours, il en eut assez de faire le paon et décida de remarcher normalement.

img7_eMais il ne savait plus comment faire. Et il fut ainsi condamné à marcher clopin-clopant toute sa vie : un pas de corbeau, un pas de paon, sous les rires redoublés de ses amis. Il fut bien malheureux jusqu'à la fin de se jours."...........
.............

La grand-mère se tut.
"Le paon fait la roue toute la journée?" demanda Petit-Clou pensif. "Oui, du matin au soir", répondit-elle en souriant.
"Comme ça doit être ennuyeux! Et qu'est-ce qu'il sait faire d'autre?" insista le petit curieux.
"Raconte, Bonne-maman, que fait-il encore?", renchérirent les autres enfants.
La grand-mère regarda le jeune corbeau d'un air courroucé. "Petit insolent! Que sais-tu de la vie pour oser parler ainsi? Sa Majesté est la seule à savoir faire la roue, un point c'est tout. File d'ici, et vite!"

Petit-Clou s'éloigna et resta plongé dans ses pensées. Le soir, quand sa mère rentra, elle s'étonna de le trouver sans appétit.

 

img8"Maman, pourquoi le paon fait-il la roue toute la journée?"img9

 

"C'est comme ça, mon fils. Il est né roi des oiseaux."
"Maman, je veux aller le voir et lui demander pourquoi."
La mère remarqua les yeux brillants de son enfant et se mit à pleurer. "Tu ne sais même pas voler! Les bêtes sauvages te dévoreront. Pense à ton pauvre père! Ne t'en va pas, ne me rends pas malheureuse!" supplia-t-elle.

Et le temps passa. Mais l'impatience du jeune corbeau grandissait de jour en jour. La nuit, il rêvait qu'il lui poussait des ailes immenses qui le portaient au-delà des forêts et des montagnes.

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img011Mais la journée, il se retrouvait toujours par terre après ses tentatives maladroites pour s'envoler.

Un matin, Petit-Clou décida malgré tout de partir à la recherche du paon. Il n'attendit pas le retour de sa maman car il se sentait toujours paralysé quand elle pleurait. Il fit donc ses adieux aux voisins et se mit en chemin. "Voilà ce qui arrive quand on ne s'occupe pas de ses enfants!" les entendit-il dire derrière son dos. Mais il ne se retourna pas. Comme il ne savait pas voler, il sautillait, voletait, se reposait un peu, repartait, sautait, voltigeait comme il pouvait. Vers midi, el atteignit la forêt.
Comme elle était sombre et immense!

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"Ah! Si mes ailes étaient solides, je pourrais survoler les bois au lieu de les traverser", soupira-t-il, tremblant de peur. Mais il rassembla tout son courage et s'enfonça entre les buissons.

"Tiens... qui va là?" siffla une voix dans les fourrés. C'était un serpent qui somnolait dans un rayon de soleil.

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"Et toi, qui es-tu?" demanda Petit-Clou étonné, car il n'avait encore jamais vu de serpent.
"Moi? L'ami des corbeaux... Viens que je t'enlace!" murmura le serpent en ravalant goulûment la salive qui lui montait déjà à la bouche.
Le petit corbeau frissonna. "Mais tu n'as pas d'ailes, dit-il, méfiant. Et pourquoi as-tu une fourchette dans la bouche?"
"ça? Ce sont mes bijoux!" le rassura le serpent en rampant lentement vers lui.
"Arrête! Ne m'approche pas!" s'écria le corbeau en reculant de quelques pas. "Tes bijoux me font peur. Retire-les avant de m'embrasser."
"Je voulais te les offrir. Si tu les portes à ton cou, tu seras le plus beau corbeau du pays", susurra le serpent de sa voix suave.
"Je ne veux pas de bijoux à mon cou!" s'obstina Petit-Clou. Et il s'enfuit, abandonnant derrière lui le serpent qui crachait son venin.

Le sol de la forêt était jonché de troncs et de branches mortes, et le petit oiseau eut bien du mal à franchir tous ces obstacles. Il trébuchait, pestait, se relevait avec peine. Après des heures d'efforts et de peur, il atteignit enfin la prairie à l'autre bout de la forêt.

 

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Là, il voulut monter au sommet d'un grand pin pour repérer les lieux. Et ses ailes, pour la première fois, le portèrent jusqu'à la cime. Petit-Clou se posa sur la plus haute branche, étonné de son propre exploit malgré tant de fatigue. La verte prairie s'étendait à perte de vue.

 

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De loin, il aperçut un groupe de colombes qui se chamaillaient et s'approcha d'elles pour leur demander sa route. Elles arrêtèrent alors de s'arracher les plumes et éclatèrent de rire:
"Encore un corbeau qui cherche le paon!"
"Moi, je suis la plus belle de toutes, je n'ai pas besoin d'aller le voir!" roucoula l'une d'elles.
"Toi, la plus belle? Tu as vu tes ailes? interrompit la seconde. Il te manque deux plumes à droite et une à gauche. Regardez plutôt les miennes, ne sont-elles pas superbes?" Et elle déploya ses ailes qui étaient parfaites.
"Superbes? Laissez-moi rire! Tu n'as plus une plume sur le caillou!" s'écria une troisième à la queue effilochée. Elle ricanait en montrant la tête de sa voisine, chauve et couverte de cicatrices.
"Espèce de queue de rat, je vais te clouer le bec!" rétorqua sa voisine. Et elles se jetèrent à nouveau l'une sur l'autre en criaillant.

Le corbeau haussa les épaules. Il allait reprendre sa route quand il entendit des "Ah" et des "Oh" de l'autre côté de la colline...Et c'est ainsi que bientôt il découvrit le Pré-du-Roi au bord d'un petit lac...

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Un paon s'y pavanait en faisant la roue tandis que Dame Paonne, vêtue d'une robe plus modeste, déterrait des graines pour ses petits et leur apprenait à picorer. Bouche bée, moineaux, merles, faisans et lièvres admiraient le roi, comme ensorcelés par les beaux yeux de ses plumes.
"Pourquoi es-tu si fier?" questionna Petit-Clou qui n'avait peur de rien.
"Parce que je sais faire la roue, ça ne se voit pas, corniaud?"
"Et alors?"
"Je suis le seul au monde à savoir faire ça! Rétorqua le paon.
"Blanc-bec! Tu as des plumes sur les yeux? demanda l'oie en colère. Ne vois-tu pas comme il est beau avec sa splendide parure?"
"Mais tous les oiseaux sont beaux!"
s'écria le corbeau.
Le paon éclata de rire. "Toi aussi peut-être? Tu es noir comme le charbon!"
"Et alors? Toi, est-ce que tu sais faire autre chose que la roue? Est-ce que tu connais un jeu auquel les autres peuvent jouer avec toi?"
"Je sais tout faire!"
répondit le paon crâneur.
"Même faire le clou?"
"Le quoi" s'étonna le paon.
"Le clou!" répéta Petit-Clou en hochant la tête

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Et hop! Il planta son bec dans le sable et lança ses petites pattes en l'air tout en battant des ailes.
"Magnifique!" s'écria la pie. "Superbe!" applaudirent les moineaux. "Incroyable!" gronda un marcassin.
"Rien de plus facile!" dit le paon vexé en essayant à son tour. Mais il retomba aussitôt en criant et brisa trois de ses longues plumes. "C'est le vent qui m'a renversé!" protesta-t-il furieux en faisant vite la roue. Mais au second essai, il tomba à nouveau et se cassa deux autres plumes. Sa belle couronne était maintenant tout en broussaille, et Petit-Clou pouffa de rire quand il refit la roue: avec ses plumes abîmées, il avait l'air plutôt minable.

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Les autres animaux, eux, sautillaient gaiement dans l'herbe sur le bec, le nez, l'oreille. Les moineaux arrivèrent sans peine à rester droit. L'oie s'affala sur le ventre tandis que la pie enguirlandait le faisan qui avait basculé sur elle au dernier moment.
"Quelles bêtises, regardez plutôt comme je fais bien la roue!" cria le paon jaloux en se pavanant de plus belle.
Mais tout le monde faisait le clou. Et plus personne ne s'intéressait à lui, pas même Dame Paonne qui trouvait le nouveau jeu très drôle. Elle riait de bon coeur à chaque fois qu'elle tombait et applaudissait son plus jeune poussin, bon acrobate.
"Bêtises ou pas, on s'amuse plus qu'à te regarder! dit Petit-Clou. Et sur ce, il tomba lui-même en riant: il avait oublié qu'il faut fermer son bec pour tenir dessus.

img020_a"Petit chenapan, je vais t'apprendre à être poli!" hurla le roi en courant derrière le corbeau qui disparut dans un mûrier.

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Le paon y plongea à son tour - mais les longues plumes de sa roue restèrent accrochées aux ronces et il se retrouva prisonnier. Plus moyen d'avancer ni de reculer. Petit-Clou, lui, ressortit prestement de l'autre côté.

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"Allons, il faut l'aider!" dit-il. Il n'y avait qu'une solution: Petit-Clou tira une plume, puis deux. Les autres vinrent à la rescousse et bientôt le paon put faire marche arrière... l'arrière-train aussi rose que la joue d'un cochonnet. Le roi poussa un cri de rage et voulut faire la roue - Ce fut le fou-rire général.

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Vous imaginez le bonheur de la maman corbeau quand elle vit son fils rentrer sain et sauf! Elle décora leur nid avec le magnifique cadeau qu'il lui ramenait, puis l'embrassa et lui caressa longuement la tête tout en l'écoutant attentivement raconter son histoire.

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Les enfants des voisins, qui avaient entendu le récit du vaillant Petit-Clou, sautèrent de leurs nids et le supplièrent de les emmener jusqu'au Pré-du-Roi. Là, ils découvrirent émerveillés les animaux qui jouaient avec les plumes aux grands yeux. Alors ils en ramassèrent quelques-unes et rentrèrent chez eux très heureux.

Depuis, le paon ne passe plus ses journées à faire la roue. Il ne déploie son magnifique éventail que de temps en temps, tout en poussant des cris aigus comme s'il sentait encore la brûlure des ronces dans ses belles plumes. Et il le referme bien vite... surtout s'il aperçoit un corbeau à l'horizon.

 

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FIN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

23 septembre 2007

50 ans !!!! Joyeux anniversaire MARY

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JOYEUX ANNIVERSAIRE MARY

Ton message m'a touchée !!! et je t'avoue que je ne sais pas quoi répondre... Juste cette image que j'ai enregistrée pour toi, elle est simple et sincère ! Toute ma tendresse mary et l'année prochaine je n'oublierai pas de te souhaiter ton anniversaire. Gros bisous

23 septembre 2007

MERCI

MERCI A MON BEAU FRERE QUI ME PERMET DE REVENIR !!!
IL A TOUT REPARE, TOUT REFAIT !!!


Merci pour vos visites et vos petits mots. Je vais pouvoir à nouveau vous rendre visite !
Gros bisous à vous tous.

9 septembre 2007

UNE REVENANTE

.............MAIS PAS POUR LONGTEMPS...........

En effet.... Mon beau-frère répare... donc normalement incessamment sous peu je devrais pouvoir récupérer mes PC.

En attendant je vous embrasse tous et toutes très fort. Vous aurez très bientôt des nouvelles  par ma soeur "JO TOURTIT" ici avec moi.

Catherine.

Les soeurs jumelles

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On s'éclate au Sénégal.... non, pardon à la pointe de Giens !!!!!!!!!!!!!!!!

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14 juillet 2007

BONJOUR!!!!!!

Je me suis dit début de semaine que j'aurai du temps pour être près de vous le 14 juillet !!! et me voilà vous écrivant d'un autre PC. Le mien et bien ce weekend, il faut que je le formate!!!!! Mais après, c'est décidé, aucun de mes enfants n'y mettront les pieds. On est plein de promesse, nous les mères, mais cette fois, je pense que je tiendrai le coup. Je vous embrasse de tout mon coeur.

14 juillet 2007

Pour les amateurs de glitters

http://groups.msn.com/ilenoir/general.msnw?action=get_message&mview=0&ID_Message=39886

Si vous souhaitez rejoindre les fan de glitters, apprendre et délirer, inscrivez vous, c'est gratuit et surtout sans risque !!! Je vous souhaite tous les délires du monde!!!!!!!!!!!!!

1 juillet 2007

J'aimerais, je désirerais, il me serait agréable !!!

Ma grande soeur me dit : que les blogueuses ne font en général pas de commentaires sur les poèmes ! Que c'est perso !!! et pourtant j'aimerai les votres, même et surtout s'ils sont critiques. Je pense que cela me ferait avancer ! J'en ai mis quelques uns mais dans "mon album photos", car je trouve cela agréable à lire en images. Je vous fais des bisous.

1 juillet 2007

Poème "musique" sur Moby et Farmer

J’aime la musique, elle a toujours été mon défouloir.

Je la laisse me traverser et selon mes états d’âme elle m’apporte la paix ou amplifie des sentiments refoulés.

"Avoir besoin de toi comme un deuxième moi-même"

Aujourd’hui, celle-ci fait monter le plaisir, ce ravissement que je n’ai quasiment jamais éprouvé, sans jamais pourtant en être aigrie.

Elle me caresse la peau, effleure mes seins, descend dans mon ventre, tourne en moi pour grandir et remonter dans mon cerveau pour y résonner. Les chants glissent et s’enfoncent dans mes entrailles. La voix et celle qui me dit des choses douces, celle dont je rêve, celle qui me prend, me tourne et me balance.

"Plaisir de t’avoir sur moi, en moi.

Hurler tout ce dont j’attends et espère et que je n’aurai jamais"

Pourtant elle me fait du bien, me rassasie. Je deviens aérienne, lascive, amoureuse, passionnée. Je caresse toujours un corps que j’ai passionnément aimé, je revois son corps, sa peau, sa douceur et son amour. Nous ne formons qu’un et l’univers nous réunis. Quel que soit le problème à résoudre, j'en puise des forces énormes. Je me ressource.

"Musique, plaisir de mon cœur, combien de fois t’ai-je écoutée.

Que de souffrances tu m’as vidée.

Frénésie de mon corps pour toi, à danser à m’en faire perdre le souffle, l’équilibre, en avoir mal. Souffrir dans ma chair pour toi"

Catherine                                                      

1 juillet 2007

vague à l'âme

Ce soir j'avais... comment dit-on : du vague à l'âme ? et la musique comme toujours m'apporte la paix. Lorsque mon coeur a mal ou qu'il est joyeux, parfois les mots, même s'ils sont bien dit, ne transmettent pas toujours avec la même force la puissance et la magie des sons. Aigüs, graves, langoureux, ces tonalités nous transpercent et nous obligent à prendre conscience de ces maux qui se cachent si bien dans les profondeurs de nos tourmants. 

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